A quoi sert Boldoflorine n°1 ?
Il s'agit d'un médicament laxatif stimulant, à base de plantes, indiqué dans la constipation occasionnelle.
Peut être utilisé à partir de 12 ans.
Propriétés
Le séné et le bourdaine sont deux plantes laxatives stimulantes, de type anthracéniques, qui stimulent la motricité du côlon. De plus, la tisane de Boldoflorine se compose de boldo et de romarin, qui sont utilisés pour leurs propriétés cholagogues et cholérétiques (ils stimulent la sécrétion de la bile, favorisant la digestion).
Attention, le délai d'action n'est pas immédiat ! En effet, délai d'action : 8 à 12 heures.
Composition
Boldo (feuille de) : 0,105 g
Romarin (feuille de) : 0,140 g
Séné (foliole de) : 0,175 g
Bourdaine (écorce de) : 0,140 g
Pulpe de pomme : 0,263 g
Frêne : 0.175 g
Noisetier : 0.210 g
Châtaignier : 0.175 g
Aunée : 0.035 g
Coriandre : 0.035 g
Réglisse : 0.105 g
Menthe : 0.070 g
Pour un sachet-dose.
Posologie et mode d'administration
Posologie
Dose usuelle : 1 sachet par tasse à infusion ; 1 à 4 tasses par jour.
La tisane doit être préparée au moment du besoin et utilisée aussitôt après. Le traitement doit être de courte durée (maximum 8 à 10 jours).
A partir de 12 ans.
Mode d'administration
Voie orale
Contre-indications
- Colopathies organiques inflammatoires (rectocolite ulcéreuse, maladie de Crohn...)
- Syndrome occlusif ou subocclusif, syndromes douloureux abdominaux de cause indéterminée.
- Enfants de moins de 12 ans (sauf prescription médicale).
- Traitement associé par : antiarythmiques donnant des torsades de pointes : bépridil, antiarythmiques de classe la (type quinidine), sotalol, amiodarone. lidoflazine, vincamine (médicaments non anti-arythmiques donnant des torsades de pointe).
Précaution d'emploi
Une utilisation prolongée d'un laxatif est déconseillée.
Chez l'enfant, la prescription de laxatifs stimulant doit être exceptionnelle : elle doit prendre en compte le risque d'entraver le fonctionnement normal du réflexe d'exonération.
La prise prolongée de principes anthracéniques peut entraîner deux séries de troubles : la "maladie des laxatifs" avec colopathie fonctionnelle sévère, mélanose rectocolique, anomalies hydroélectrolytiques avec hypokaliémie. une situation de dépendance avec besoin régulier de laxatifs, nécessité d'augmenter la posologie et constipation sévère en cas de sevrage ; cette dépendance, de survenue variable selon les patients, peut se créer à l'insu du médecin.
Interactions
- Risque d'hypokaliémie et donc d'interactions médicamenteuses en cas d'association d'un laxatif stimulant avec : Anti-arythmiques donnant des torsades de pointes : bépridil, antiarythmiques de classe la (type quinidine), sotalol, amiodarone. lidoflazine, vincamine (médicaments non antiarythmiques donnant des torsades de pointes).
- Risque de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant) ; utiliser un laxatif non stimulant. Associations faisant l'objet de précautions d'emploi digitaliques : l'hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. autres hypokaliémiants : amphothéricine B (voie I.V.), corticoïdes (gluco, minéralo : voie générale), tétracosactide, diurétiques hypokaliémiants (seuls ou associés).
- Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif). Surveillance de la kaliémie et si besoin correction. Utiliser un laxatif non stimulant.
Fertilité, grossesse, allaitement
Grossesse : à éviter par manque d'études
Allaitement: déconseillé par manque d'études
Effets indésirables
Possibilité de diarrhée, de douleurs abdominales en particulier chez les sujets souffrant de côlon irritable, possibilité d'hypokaliémie.
Surdosage
Symptômes :douleurs abdominales, diarrhée.
Conduite à tenir :élimination du médicament ingéré, correction d'éventuels troubles hydroélectrolytiques en cas de perte liquidienne très importante.
Conservation
3 ans